{"id":66769,"date":"2022-02-21T17:30:14","date_gmt":"2022-02-21T16:30:14","guid":{"rendered":"https:\/\/www.cidn.fr\/?p=66769"},"modified":"2023-08-24T15:46:53","modified_gmt":"2023-08-24T13:46:53","slug":"les-nouveaux-usages-des-drones-recherche-de-grandes-faunes-sauvages-par-drone","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.cidn.fr\/cidn\/les-nouveaux-usages-des-drones-recherche-de-grandes-faunes-sauvages-par-drone\/","title":{"rendered":"Recherche de faune sauvage par drone \u2013 F\u00e9vrier 2022"},"content":{"rendered":"
Rouen, le 17 f\u00e9vrier 2022<\/strong> \u2013 Le Centre d\u2019Innovation Drones Normandie* m\u00e8ne des \u00e9tudes de faisabilit\u00e9 sur les nouveaux usages des drones. Dans ce cadre, l\u2019entreprise POLIDRONE, membre de NAE, a r\u00e9alis\u00e9 une \u00e9tude exp\u00e9rimentale avec la Maison de l\u2019Estuaire, en charge de la gestion de la R\u00e9serve Naturelle de l\u2019Estuaire de la Seine. Elle portait sur la d\u00e9tection de faune sauvage par drone avec 2 capteurs de technologie diff\u00e9rente\u00a0: un capteur thermique et un capteur LIDAR.<\/strong><\/p>\n <\/p>\n Dans le cadre du plan de gestion de la R\u00e9serve Naturelle de l\u2019Estuaire de la Seine, son gestionnaire\u00a0principal, la Maison de l\u2019Estuaire, en partenariat avec la soci\u00e9t\u00e9 Polidrone et le CIDN, souhaitait \u00e9valuer l\u2019apport du drone dans le suivi scientifique de la faune sauvage de la r\u00e9serve<\/strong>.<\/p>\n <\/p>\n En effet, ce type de suivi pratiqu\u00e9 d\u2019ordinaire \u00e0 pied, est difficile \u00e0 mettre en place en raison de la superficie des zones \u00e0 couvrir (environ 8500 Ha) et des difficult\u00e9s pour y acc\u00e9der. Le drone, qui \u00e9volue par voie a\u00e9rienne et qui embarque tout un panel de capteurs, \u00e9tait donc une solution de premier choix pour tester une nouvelle m\u00e9thode de suivi.<\/p>\n <\/p>\n POLIDRONE a retenu pour cette \u00e9tude le drone professionnel DJI M300 RTK sur lequel plusieurs capteurs peuvent \u00eatre connect\u00e9s, permettant ainsi plusieurs fonctions avec une capacit\u00e9 d\u2019emport importante, une grande autonomie (jusqu\u2019\u00e0 50mn) et une grande capacit\u00e9 de vol (sous la pluie et par vent fort 50km\/h).<\/p>\n <\/p>\n Trois types d\u2019imagerie ont pu \u00eatre test\u00e9s et confront\u00e9s\u00a0:<\/p>\n <\/p>\n La recherche de faune sauvage implique une d\u00e9tection, identification, localisation et quantification imm\u00e9diate sur le terrain. L\u2019exp\u00e9rimentation a mis en \u00e9vidence les r\u00e9sultats probants de la combinaison imagerie visible et imagerie thermique, contrairement \u00e0 la technologie LIDAR qui ne permettait pas cette r\u00e9activit\u00e9.<\/p>\n <\/a><\/p>\n <\/p>\n Les vols du drone r\u00e9alis\u00e9s \u00e0 une hauteur de 100\u00a0m\u00e8tres ont montr\u00e9 qu\u2019il n\u2019y avait aucun d\u00e9rangement de la faune, que ce soit des mammif\u00e8res ou des oiseaux.<\/p>\n Cette hauteur de vol, coupl\u00e9e \u00e0 la grande autonomie du drone M300, permet de couvrir de grandes surfaces, jusqu\u2019\u00e0 100 Ha\/vol.<\/p>\n <\/p>\n Pour la Maison de l\u2019Estuaire, cette exp\u00e9rimentation s\u2019est r\u00e9v\u00e9l\u00e9e riche en enseignements, en r\u00e9pondant parfaitement \u00e0 ses attentes concernant la recherche rapide et efficace d\u2019animaux sauvages. Elle permet de d\u00e9terminer relativement facilement l\u2019esp\u00e8ce en pr\u00e9sence et ouvre des perspectives pour un suivi plus r\u00e9gulier du d\u00e9nombrement des animaux sauvages sur l\u2019ensemble de la partie terrestre de la r\u00e9serve naturelle.<\/p>\n <\/p>\n La Maison de l\u2019Estuaire envisage d\u2019aller encore plus loin en utilisant ce type de capteur thermique d\u00e8s 2022 pour rechercher des nids d\u2019oiseaux (Butor \u00e9toil\u00e9) tr\u00e8s difficiles \u00e0 localiser dans la roseli\u00e8re sans cette technologie.<\/p>\n <\/p>\n Pour consulter le communiqu\u00e9 de presse : cliquez ici.<\/a><\/p>\n\n